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Espace PRO - FireFox 10 - Internet Explorer 8
07/02/2012 - Docteur Jules Valentin KPALE-PELYME
Vous avez remarqué les problèmes qu’on a eus.
On a commencé par utiliser les premiers lecteurs de cartes vitale, encombrants, branchés sur un port série et à la prise électrique murale.
Dans le même moment, les ordinateurs portables ont entamé leur démocratisation. L’USB avait fini de déposer ses normes ISO et les ordinateurs portables n’entendaient plus fonctionner avec autre chose, ils ont sonné la fin du port série tel qu’on le connaissait.
Les industriels se sont alignés et ont commencé à proposer des lecteurs de carte vitale sur port USB, moins encombrants, transportables.
Sauf que le cahier des charges Sesam Vitale n’avait pas prévu un tel port. Il a fallu tester cette nouvelle génération de lecteurs puis la faire homologuer.
C’est allé vite parce que ça tombait sous le sens, mais ça a quand même tergiversé, comme pour constamment marquer un certain retard dans la marche mondiale de l’informatique.
On se le rappelle aussi, Norton Internet Security (NIS) se permettait la coquetterie de bloquer des lots de FSE pour les mettre en quarantaine, à la barbe du logiciel métier qui, croyant les avoir transmis, raccrochait alors
que Norton était encore en train de les traiter en mémoire. Et quand bien même NIS aurait eu l’intention de les envoyer après les avoir analysés, il n’aurait plus su à quelle adresse !
On vivait comme ça, dans une sorte de délire qui consistait à plus craindre une hypothétique attaque virale que de se retrouver en fâcheuse position bancaire. Ces ennuis ont dû être remontés jusqu’à Symantec,
qui dû se saisir d’une carte du monde pour les localiser en France, concernant seulement une catégorie professionnelle non majoritaire. C’est comme ça qu’on raisonne en commerce informatique :
le problème peut être grave mais tant qu’il ne concerne pas une majorité, on s’en lave les mains.
La France n’a nulle part un leadership en informatique (les anglais non plus…). En conséquence, dans ce type de problème, seul l’utilisateur et/ou son fournisseur peuvent réagir :
changer d’antivirus (ça tombait bien avec Avast gratuit).
Plus intimement, notre célèbre Cerfadoc a connu des tracasseries lorsqu’un aspect que ne contrôlait pas son programmeur (Manu Bat Manu) est devenu source de problèmes : adossé à Acrobat Reader,
Cerfadoc ne pouvait plus en suivre les trop fréquentes mises à jour. C’est exactement ce qui se profile avec Firefox 10 et Espace PRO. Dans le cas de Cerfadoc, ce n’est pas Adobe qui avait reconsidéré sa vitesse
d’évolution, mais bien Emmanuel Ravon qui s’ est débarrassé d’Acrobat Reader.
Suivez mon regard : si les problèmes de Cerfadoc avaient été portés sur la scène de l’informatique internationale, on aurait encore remarqué qu’ils sont le fait de « coutumes » liées aux activités de cette même catégorie
professionnelle venue à l’informatique il n’y a pas longtemps.
On fera les efforts nous-mêmes , parce qu’il ne sera jamais accordé à l’Etat français de demander à Microsoft, Adobe ou Symantec de faire des logiciels qui tiennent compte de cette chose obscure qu’est la télétransmission
des feuilles de soins électroniques, que nous avons agrémentée de la possibilité de faire des feuilles de soins papier par voie électronique, pour ensuite courir à la poste – chronomètre en main – afin de poster des
feuilles de maladie écrites à la main, ce qui garantit l’ensemble.
Espace PRO arrive , c’est un outil internet basé sur l’utilisation d’un navigateur. Bien vu. Mais alors, je ne vois pas beaucoup de solutions, ensuite.
Soit la CNAM édite son propre navigateur, soit elle se réserve une version bloquée de Firefox, car il est difficile d’imaginer le travail des techniciens de la CNAM face à des médecins qui n’utilisent pas tous le même
navigateur, navigateurs dont la politique d’évolution ne tiendra jamais compte des affaires internes d’une caisse de sécurité sociale, nationale fut-elle.
Les mêmes difficultés attendent Hellodoc au tournant : HD est un logiciel partenaire Microsoft, dont certaines fonctions sont liées à Internet Explorer, lequel n’évolue pas en tenant compte d’Hellodoc
(c’est l’inverse qui doit se produire).
Pour répondre à la prise de position de Michel JM, très souvent nous acceptions que ces navigateurs se mettent à jour mais sans en avoir eu besoin, sans profiter sciemment
des apports d’une mise à jour qui ces dernières années accumule surtout des modules complémentaires. C’est comme nettoyer constamment son fusil sans jamais partir à la chasse un jour.
Espace PRO est un outil professionnel dont il faudrait au minimum faire le tour avant le rejet définitif. Sans exagérer, je pense qu’il est d’une utilité qui dépasse le seul fait de s’attacher à une version précise
de navigateur internet, tant qu’il est possible certes, d’accorder à la Sécu un peu de bonne foi.
J’ai donc bloqué mon Firefox à la version 5.0 ( !!!) me disant qu’après tout, ça ne concerne que mon poste professionnel. Sur mon ordi perso, FF est bien à la version 10 et j’avoue que je l’ignorais complètement
avant que ce problème ne survienne avec Espace PRO.
Julius
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